Glaucome chez les artistes

Quelles sont les intéférences du glaucome chez les artistes, musicien, chanteurs, danseurs.

Le jeu d’un instrument à vent pourrait être un facteur de risque supplémentaire. La pression exercée par la pratique de ces instruments pourrait être un facteur favorisant le glaucome. Aussi on ne peut que conseiller les musiciens faisant partie des personnes à risque d’avoir un dépistage régulier du glaucome, plus encore à partir de 40 ans. Les musiciens sont soumis souvent sur scène à de multiples éclairages. Le fait d’être particulièrement gêné par la lumière, de percevoir un halo coloré autour de lumières vives doit faire penser au risque de glaucome, du fait de la fréquence de ce trouble et consulter un spécialiste.

Vue de l’entrée du port de Marseille
Prémisses d’orage sur la côté de Balagne
Coucher de soleil en mer

L’œuvre du peintre Joseph Garibaldi est marqué par l’atteinte d’un glaucome. Ce peintre marseillais (1863-1941) s’est fait connaître « Comme paysagiste, Joseph Garibaldi sait capter la lumière et ses effets sur l’eau et les pierres, à toute heure de la journée, dans des compositions savantes toujours renouvelées avec un chromatisme qui lui est particulier. »
« L’âge venant, il partage son temps entre Fos (où il possède un appartement et un cabanon sur la plage) et son atelier marseillais.

Son champ de vision se réduit avec son champ d’action : dans les années 30 ses yeux sont atteints par un glaucome, son pinceau dont on vante la finesse perd de sa précision, les contours des objets deviennent flottants, leurs couleurs s’affadissent ou se font criardes, le rose et le mauve dont il était friand envahissent ses petits panneaux de bois. Et, comme à son insu, le voici donnant avec retard dans le post–impressionnisme. Drame d’une fin de vie où le peintre lutte contre l’inéluctable en multipliant avec acharnement les variations sur la côte et les étangs de Fos, sur barques et sardiniols dans le port de Marseille, indéfectiblement fidèle à ses rives. » (Dossier de presse, fondation regard de Provence, exposition juillet 2012)

Physiologie de l’humeur aqueuse

Inserm/Disc-Frederique Koulikoff©

A l’intérieur de l’œil, un liquide est produit en permanence : c’est l’humeur aqueuse. Cette humeur aqueuse a un double rôle :

  • participe au métabolisme du globe oculaire par ses apports en éléments nutritifs et elle permet l’élimination des déchets ;
  • régule la pression intraoculaire ; elle va permettre ainsi de maintenir une partie de la rigidité du globe oculaire.

L’humeur aqueuse est produite par les procès ciliaires situé à l’angle entre l’iris et la cornée.

Elle est évacuée au travers d’un filtre situé à l’angle entre l’iris et la cornée. Les deux processus sont en équilibre constant. Si la production de liquide est trop importante ou si son évacuation est ralentie, la pression à l’intérieur du globe oculaire s’élève.
A un niveau trop important, cela provoque une altération des fibres du nerf optique.
La forme la plus fréquente de la maladie est le glaucome chronique à angle ouvert (90 % des cas). Il est provoqué par la fermeture progressive du filtre d’évacuation de l’humeur aqueuse. L’altération de la vision est lente, indolore, sans gêne perceptible au début. Ainsi, le glaucome est difficile à dépister, car il évolue longtemps sans symptômes apparents.
La tension oculaire se mesure à l’aide d’un tonomètre ; on considère comme normale entre 10-20 mmHg (millimètres de mercure).

 

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