Gandolfo

Opérette en un acte, paroles de MM. Chivot et Duru, musique de M. Charles Lecocq, représentée aux Bouffes-Parisiens en janvier 1869. Le livret a été tiré d’un conte de Boccace. La nature de l’intrigue, le choix des personnages donnent à ce petit ouvrage un caractère archaïque qui ne manque pas d’intérêt, et idéalise un peu ce que la donnée du scénario offre de trop hardi.
Angela, épouse du vieux Gandolfo, se pique de se montrer plus habile qu’une certaine femme qui s’est laissé surprendre avec son amant par le juge, son mari. Elle est courtisée elle-même par deux amants, Stenio et le capitan Sabrino-Sabrinardini ; Gandolfo intervient inopinément au milieu de ce trio ; Angela s’y prend de telle sorte que Gandolfo complète le quatuor en invitant ces messieurs à souper ; le juge prend même le jeune Stonio à son service, comme secrétaire. La musique de M. Charles Lecocq est jolie, animée, correcte, et toujours en rapport avec les situations. Ce compositeur paraît doué de beaucoup de facilité pour ce genre d’ouvrages. J’ai remarqué la sérénade chantée par Stenio : l’air du matamore : C’est moi qui suis l’Invincible ; et un brindisi plein de verve. Jouée par Désiré, Lanjallais, Mlles Périer, Bonelli, Breton.


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