Einojuhani Rautavaara

Compositeur Finlandais

Compositeur Finlandais, Einojuhani Rautavaara né le 9 octobre 1928 à Helsinki est mort le 27 juillet 2016 à Helsinki à l'âge de 87 ans.

Sa mère était médecin et son père chanteur lyrique (baryton). Son père décède alors qu'il n'a que 10 ans, et sa mère décédera alors qu'il n'est âgé que de 16 ans. Einojuhani Rautavaara fera des études de musicologie et de composition à Helsinki. Il obtiendra une bourse pour étudier à la Julliard School aux Etats-Unis, puis complétera se formation en Suisse et en Italie.
Parallèlement à la composition il est professeur et enseignera à l'Académie Siblius à partir de 1966.

Considéré comme le plus grand compositeur finlandais depuis Jean Sibelius (1865-1957), ce musicien finlandais laisse à la postérité pas moins de huit symphonies, plusieurs concertos pour piano, violon, harpe ou clarinette, des œuvres pour chœur.[Le Figaro 02/08/2016] Des opéras viennent compléter cet héritage, dont Vincent sur la vie de Van Gogh (1985-1987), Aleksis Kivi (1995-1996) du nom du grand écrivain finlandais et Raspoutine (2001-2003), un rôle porté, à la création, par l’immense basse Matti Salminen.[Lacroix 29/07/2016]

En dépit d’une rupture de l’aorte, début 2004, qui lui imposa une hospitalisation de six mois, Rautavaara ne cessa d’écrire (notamment, en 2014, un Hommage à un vieux compositeur) jusqu’à la fin de sa vie. Avec, depuis des décennies, une attention particulière pour le finale de chaque œuvre, mouvement qu’il plaçait sous le signe de la mort, « mort d’une histoire, d’un événement, d’une créature, d’un individu ». Et lorsqu’il le concevait de manière trop sonore, le compositeur disait entendre une petite voix lui murmurant à l’oreille : « Tu mens ! ». Docile, Einojuhani Rautavaara reprenait alors sa partition pour qu’elle s’achève dans l’authenticité du dernier souffle. [Le Monde 01/08/2016]

« La musique est belle si l’auditeur parvient à saisir une étincelle d’éternité par la fenêtre du temps. Cela, à mon sens, est la seule véritable raison d’être de l’art ».
Einojuhani Rautavaara


 

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