Doublement

Doublement des notes des accords

C’est en harmonie l’emploi simultané du même son fait par deux ou plusieurs parties différentes. En général, à moins d’une intention particulière, il faut que les parties soient combinées et fondues entre elles, de manière à former un ensemble suave et harmonieux. Le doublement de quelques notes peut être amené par la nécessité de faire marcher les parties d’une manière facile et naturelle, par les exigences de la pensée, enfin par le choix libre du compositeur. Le goût, l’étude des modèles et l’exercice enseigneront très-vite ce qu’il est bon de faire à cet égard. Lorsqu’un accord n’est point renversé, le doublement le plus harmonieux est celui de la note fondamentale à l’octave. C’est la note fondamentale, plus que toute autre qui donne à l’accord sa véritable physionomie ; son doublement produit toujours un bon effet. Lorsqu’un accord est renversé, les doublements les plus harmonieux sont encore ceux de la note fondamentale tonique ou dominante, et celui de la partie supérieure une octave au-dessous d’elle. Dans l’accord de dominante, on ne double pas le 4e degré ni la sensible, parce que ces notes sont presque toujours assez fortement accusées par elles-mêmes, et parce que n’ayant qu’une seule manière de se résoudre il serait gauche de faire marcher identiquement deux parties à l’octave l’une de l’autre.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872


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