Didadi

« Didadi (sandougoula, samakoro, di, djagawara, didadi….)
Les rythmes joués dans les musiques de percussions Mandingues sont regroupés en classes bien identifiées qui permettent de les associer à des rites de la vie social précis.
Ces rythmes sont joués par un kongoni, un tambour didadi, deux djembes. Le Didadi est une caste de rythme, le rythme « doux comme le miel ». Les Dioulas de O’Dienne en Côte d’Ivoire ont le leur, les Bamanans du Djitoumou ou du Banimounoutié ont le leur, et les Wassoulounké ont eux-mêmes plusieurs variations anciennes ou modernes qui y correspondent. A Yanfolila16, un des lieux de mon apprentissage, on organise un di (ou didadi) à l’occasion d’une fête populaire, généralement un mariage, pour divertir les femmes. Elles dansent en rond, et certaines d’entre elles accompagnent les batteurs en jouant de la guita (demi calebasse ceinte de cauris). Lorsque une ou deux femmes se détachent du cercle pour venir danser devant les musiciens, le tempo s’intensifie. L’événement est animé par une chanteuse de didadi que les musiciens soutiennent en jouant différents rythmes didadi en fonction de la chanson, tels que samakoro, tiemitiaman, soungouroubani et d’autres.
Les hommes peuvent aussi danser le didadi ; il existe notamment des groupes de danseurs didadi qui sont costumés et ont leurs propres chorégraphies caractéristiques (ceux que j’ai vu danser accomplissaient des acrobaties que les pratiquants de hip-hop jalouseraient), comme chez les voisins Bamanans.
Percussion mandingue »(1)

1. Comtet Julien, Mémoires de djembéfola, L’Harmattan, 2012


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