Degré

Nom masculin.

La gamme dont les sons se suivent par une progression ascendante et descendante, a été comparée ç une échelle. L’ensemble de tous les sons musicaux dans un ordre conjoint forme l’échelle générale des sons musicaux. La gamme est appelée échelle, le 2ème, le 3ème, le 4ème, le 5ème, le 6ème, le 7ème, le 8ème degré. Les degrés conjoints sont ceux qui se suivent par intervalles de seconde. Deux degrés sont disjoints quand ils sont séparés par un ou plusieurs sons intermédiaires.
Dictionnaire de musique, Michel Brenet, 1926

Nom masculin Situation d’un son dans l’échelle. Les sept sons de la gamme diatonique, dans l’intervalle d’une octave, sont désignés par les sept premiers chiffres romains ; considérés du point de vue harmonique, ce sont : I, tonique ; II, seconde ; III, tierce ; IV, quarte ; V, quinte ; VI, sixte, VII, septième ; du point de vue tonal : I, tonique ; II, sus-tonique ; III, médiante ; IV, sus-dominante ; VII, sensible. Les Degré sont dits conjoints lorsqu’ils se succèdent immédiatement, en montant, ou en descendant ; ils sont appelés disjoints, quand un ou plusieurs Degré intermédiaires les séparent.
Dictionnaire de musique. Paul Rougnon. 1935

Ce mot est l’équivalent de note ou son : ainsi, on peut dire : le premier, le deuxième, le troisième degré de la gamme ; il est aussi quelquefois l’équivalent d’intervalle, et alors il signifie la différence de position ou d’élévation qui se trouve entre deux notes placées dans une même portée. Sur la même ligne ou dans le même espace, elles sont au même degré, elles y seraient encore, quand même l’une des deux serait haussée ou baissée d’un demi-ton, par un dièse ou par un bémol. Au contraire, elles pourraient être à l’unisson, quoique posées sur différents degrés, à l’aide d’un changement de clef ou par l’emploi des dièses et des bémols, comme fa bémol et mi, ut dièse et ré bémol, etc.,.etc. Si deux notes se suivent diatoniquement, de sorte que l’une étant sur une ligne, l’autre soit dans l’espace voisin, l’intervalle est d’un degré, de deux si elles sont à la tierce, de trois si elles sont à la quarte, de sept si elles sont à l’octave. Ainsi, en ôtant 1 du nombre exprimé par le nom de l’intervalle, on a toujours le nombre des degrés diatoniques qui séparent les deux notes. Ces degrés diatoniques, ou simplement degrés, sont encore appelés degrés conjoints, par rapport aux degrés disjoints qui sont composés de plusieurs degrés conjoints.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872


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