Cyanure

Poison dans la littérature

« Infirmière de formation, la romancière Agatha Christie prend un malin plaisir à empoisonner ses victimes - ses romans auraient d'ailleurs été particulièrement appréciées car elle n'avait pas recours à de mystérieux "poisons intraçables" mais bien à des mélanges chimiques aux effets divers et variés. Son premier roman (La Mystérieuse Affaire de Styles) fait par exemple intervenir un poison que le coupable n'a pas à se procurer. Le meurtrier verse du bromure dans le fortifiant que prend la victime chaque soir, ce qui a pour effet de précipiter la strychnine contenue dans le médicament au fond du verre, où le composé chimique devient mortellement concentré. La victime décède donc d'un poison qui était déjà contenu dans son médicament.

Dans les divers mets et boissons que consomment ses personnages, on retrouvera aussi du cyanure de potassium (dans le whisky ou en seringue), de l'acide prussique (dissous dans du champagne dans Meurtre au champagne) ou du thallium, qui fait tomber les cheveux et livre la clé de l'énigme du Cheval Pâle.» [JDD 12 janvier 2016]


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