Cordes sonores

Si on tend convenablement deux cordes sur une table d’harmonie et que l’on en fasse varier leur longueur à l’aide d’un chevalet mobile, on reconnaît

  •   1° que si deux cordes sont de même grosseur, de même matière, et tendues également, le nombre de leurs vibrations dans un temps donné sera en raison inverse de leur longueur.
  •   2° Que toutes choses égales d’ailleurs, la rapidité de ces mêmes vibrations et par conséquent leur nombre, croît proportionnellement à la racine carrée des poids que l’on emploierait pour les tendre.
  •   3° Enfin que ce nombre est réciproque au diamètre de ces cordes, lorsqu’elles ne diffèrent entre elles que sous ce rapport.

Une propriété remarquable des cordes sonores est que si le chevalet qui divise une corde en deux parties inégales ayant un commun diviseur, la presse assez légèrement pour permettre aux vibrations imprimées à l’une des divisions de se transmettre à l’autre, alors, au lieu du son que devraient rendre l’une et l’autre portion on entend celui qui répond à la plus grande aliquote commune aux deux parties. En supposant que ces parties sont entre elles comme 3 : 2, elles devraient en résonnant simultanément faire entendre la quinte ut, sol ; or, le son produit est sol, parce que la plus grande partie se sous-divise en trois et la plus petite en deux ; d’où résultent cinq sous- divisions qui ayant la même longueur se trouvent à l’unisson.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872


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