Coping

C’est un mode de fonctionnement conscient ou inconscient adopté pour faire face à une situation ou expérience particulière telle que les contraintes de travail ou de douleur, ou d’autres contraintes, problèmes. Il inclut des aspects comportementaux comme l’activation ou l’évitement, et des aspects émotionnels comme les pleurs ou la culpabilité.
Le coping comporte deux parties : l’évaluation de l’événement et les stratégies utilisées pour y faire face. L’efficacité en termes de fonctionnement social dépendra de la justesse de celles-ci par rapport aux demandes internes ou externes de la situation (Lazarus, 1991). L’évaluation : le fonctionnement social dépend de l’harmonisation, ou minimalement du rapprochement, entre l’évaluation et le cours des événements. La disharmonie peut prendre deux formes : 1) la personne évalue un événement comme un tort, une menace ou un défi alors que ce n’est pas le cas ; 2) la personne échoue à évaluer un événement comme un tort, une menace ou un défi, alors que c’est le cas. Si la personne évalue un événement de vie comme menaçant, elle est portée à utiliser des stratégies défensives ou agressives qui gênent l’adaptation. Mais si elle évalue le même événement comme un défi, elle est portée à prendre des risques et à s’ouvrir à ce défi, ce qui augmente la possibilité de résolution de problème et favorise l’adaptation. Le second aspect d’une évaluation efficace en termes de fonctionnement social touche l’harmonisation entre l’évaluation secondaire des ressources disponibles et le cours des événements. Même si l’évaluation primaire s’avère appropriée, le fonctionnement social devient inefficace si l’évaluation secondaire n’est pas appropriée. L’efficacité en termes de fonctionnement social est rarement atteinte car la plupart des évaluations ne s’harmonisent pas parfaitement avec le cours des événements (Folkman et Lazarus, 1984). Les raisons de cette disharmonie sont l’ambiguïté de la situation (l’information sur la situation rencontrée n’est pas claire, est manquante ou les deux à la fois) et la vulnérabilité de la personne. Les stratégies de coping : L’efficacité des stratégies de coping par rapport au fonctionnement social dépend de l’interaction entre deux catégories de coping : le coping centré sur l’émotion et le coping centré sur le problème. _ Si une personne gère efficacement un problème, mais le fait au prix d’un coût émotif élevé, le fonctionnement social en est affecté. De la même manière, si une personne réussit à contrôler ses émotions mais ne peut faire face aux sources du problème, l’effet sur le fonctionnement social est identique. À l’inverse, si les problèmes sous-jacents à la rencontre stressante ne peuvent être changés, ne pas y faire face directement ou ne pas les régler peut maintenir et même améliorer le fonctionnement social.
L’efficacité des efforts de coping dépend aussi de leur ajustement à d’autres aspects importants de la personne, tels ses valeurs, ses buts, ses obligations, ses croyances et ses préférences pour certains styles de coping. Ces aspects forment des contraintes qui façonnent les processus de coping. Si les stratégies de coping utilisées par la personne entrent en contradiction avec certaines valeurs personnelles auxquelles elle tient beaucoup, ces stratégies deviennent créatrices de stress. De plus, si de telles stratégies incongruentes sont utilisées avec réticence ou sans conviction, elles mènent probablement à l’échec de l’adaptation.
Voir : processus médiateurs, stresseurs, évaluation cognitive, stratégies de coping, le fonctionnement social.


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