Congé

Les artistes qui se sont fait un nom et dont l’influence et l’autorité sur le public sont considérables stipulent d’ordinaire sur leur engagement qu’ils auront droit chaque année, à une époque déterminée, à un congé d’un, deux ou trois mois. On pourrait croire que cette condition n’est imposée par eux à un directeur que dans le but de se procurer quelque temps d’un repos qui serait d’ailleurs fort légitime ; mais il n’en est rien. L’acteur ne se réserve ce congé que pour acquérir la faculté d’aller donner en province, en y gagnant un peu plus d’argent qu’à Paris, quelques séries de représentations dans lesquelles il ne se ménage point, parce que ses intérêts sont en jeu. Il revient donc, au terme de son congé, beaucoup plus fatigué qu’au départ, et c’est le directeur qui le paie qui doit subir les effets de cette fatigue, lorsqu’elle se produit sous forme d’indispositions et qu’elle entrave la marche régulière du travail et des représentations quotidiennes. (Voyez Acteurs en représentation.)
Dictionnaire pittoresque et historique du théâtre d‘Arthur Pougin, 1885


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