Clapisson
(né en Naples en 1808, mort à Paris en 1866). Au milieu du XIXème siècle, plusieurs compositeurs ont suivi les voies antérieurement ouvertes par Auber et Adolphe Adam en répandant leurs chants expressifs et leurs harmonies facilement mais élégamment conçues. Ils appartiennent à une période où la mélodie pure sera bientôt remplacée dans la musique dramatique par un art plus profond. Parmi eux, il faut citer :
Clapisson : dans la Fanchonnette et dans quelques romances obtint des succès passagers ; mais son nom est surtout connu comme créateur d’une collection d’instruments de musique dont il fit don à l’Eta, d’où naquit le Musée instrumental du Conservatoire de musique de Paris, lequel, par la suite, prit une extension considérable. Il faut encore nommer :
Massé (Victor) (né à Lorient en 1822, né à Paris 1884), qui a popularisé son nom avec la musique gracieuse, expression des Noces de Jeannette, de Galathée, de Paul et Virginie.
Maillart (Aimé) (né à Montpellier en 1817, mort en 1871) fut le compositeur applaudi des Dragons de Villars, et Bazin (François) du Voyage en Chine. Ce dernier a écrit un Traité d’harmonie pour ses élèves du Conservatoire dont la vogue fut sérieuse jusqu’à l’adoption de celui de Henri Reber, membre de l’Institut (né à Mulhouse en 1807, mort en 1880), ouvrage à tendances vert un art élevé.
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