Clair René

Il a débuté comme cinéaste d’avant-garde, au temps du muet, avec Paris, qui dort et Entracte ; puis il découvrit la veine du "cinéma-ballet" par le biais du théâtre de Labiche (Un chapeau de paille d’Italie, 1927 ; Les Deux Timides, 1928)/ Il réalisa, en fait quatre très beaux films, où le comique, l’humour, la poésie et un art irrésistible du montage se sont merveilleusement donné rendez-vous : Sous les toits de Paris (1930), Le Million (1931), A Nous la liberté (1932) et Quatorze juillet (1933). Après l’échec (mérité) du Dernier milliardaire (1934), René Clair tourna en Grande-Bretagne (Fantôme à vendre, 1942), puis aux États-Unis (Ma Femme est une sorcière, 1942) six films commerciaux, dont nous avons cités les meilleurs. De retour en France, une fois la guerre terminée, René Clair n’a plus tourné que des œuvres de divertissement, bien faites, mais sans génie. A l’époque où il était un grand cinéaste (c’est-à-dire vers 1930), il a analysé avec beaucoup de lucidité l’essence de l’art cinématographique. Puis il oublia ce qu’il avait écrit, fit bavarder ses personnages, et devint un cinéaste conventionnel, et même retardataire. L’Académie française put alors le revoir en son sein.


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