Chanter

Verbe.
Dans son acception la plus étendue, ce mot s’applique à l’action de la voix lorsqu’elle forme des sons variés et appréciables ; mais dans une acception plus restreinte, bien qu’elle lui soit en quelque façon plus spéciale, il s’applique à l’art du chant, à ses exercices et, à sa méthode.

verbe n.
C’est, dans l’acception la plus générale, former avec la voix des sons variés et appréciables. (Voyez Chant.) Mais c’est plus communément faire diverses inflexions de voix, sonores, agréables à l’oreille, par des intervalles admis dans la musique et dans les règles de la modulation.
On chante plus ou moins agréablement, à proportion qu’on a la voix plus ou moins agréable et sonore, l’oreille plus ou moins juste, l’organe plus ou moins flexible, le goût plus ou moins formé, et plus ou moins de pratique de l’art du chant. A quoi l’on doit ajouter, dans la musique imitative et théâtrale, le degré de sensibilité qui nous affecte plus ou moins des sentiments que nous avons à rendre. On a aussi plus ou moins de disposition à chanter selon le climat sous lequel on est né, et selon le plus ou moins d’accent de sa langue naturelle ; car plus la langue est accentuée, et pas conséquent mélodieuse et chantante, plus aussi ceux qui la parlent ont naturellement e facilité à chanter.
On a fait un art du chant, c’est-à-dire que des observations sur les voix qui chantaient le mieux on a composé des règles pour faciliter et perfectionner l’usage de ce don naturel. (Voyez Maître à Chanter.) Mais il reste bien des découvertes à faire sur la manière la plus facile, la plus courte et la plus sûre d’acquérir cet art.
Dictionnaire de musique, J.-J. Rousseau, 1767

C’est, dans l’acception la plus générale, former, avec la voix, des sons variés et appréciables (voyez CHANT) ; mais c’est plus communément faire diverses inflexions de voix sonores, agréables à l’oreille, par des intervalles admis dans la musique et dans les règles de la composition. On chante plus ou moins agréablement, selon qu’on a la voix plus ou moins agréable et sonore, l’oreille plus ou moins juste, l’organe plus ou moins flexible, le goût plus ou moins formé, et plus ou moins de pratique dans l’art du chant. Tous les hommes chantent bien ou mal, et il n’y en a point qui, en donnant une suite d’inflexions différentes de la voix, ne chantent, parce que, quelque mauvais que soit l’organe, l’action qui en résulte alors est toujours un chant. On chante sans articuler des mots, sans dessein formé, sans idée fixe, dans une distraction, pour dissiper l’ennui, pour adoucir les fatigues. C’est, de toutes les actions de l’homme, celle qui lui est la plus familière, et à laquelle une volonté déterminée a le moins de part.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier


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