Cent Vierges (Les)

Opéra-bouffe en trois actes, livret de Chivot, Duru et Clairville, musique de Ch. Lecocq ; représenté pour la première fois sur le théâtre de ma Monnaie, à Bruxelles, le 16 mars 1872. La donnée de la pièce est dans le goût du jour : situations scabreuses, scènes ultra-burlesques, absence de toute vraisemblance et de tout allés peupler une île, appelée l’Ile-Verte. Ils manquent de femmes et en font demander à l’amirauté, qui leur expédie cent vierges sur un navire. L’expédition s’égare et on n’en a aucune nouvelle ; les Anglais renouvellent leur requête. On recrute à Londres une nouvelle  cargaison et le navire fait voile pour l’Ile-Verte. Deux femmes mariées, Gabrielle et Mme Poulardot, s’imaginant faire une promenade en mer, sont montées sur le vaisseau, et leurs maris voient du rivage avec désespoir s’éloigner leurs chères moitiés. On relâche plusieurs fois en route et, lorsqu’on aborde à l’Ile-Verte, la cargaison ne compte plus que quatorze femmes au lieu de cent. Le gouverneur, sir Plupersonn, fait tirer les femmes au sort. Les deux maris, le duc Anatole de Quillenbois et Pomardot, qui s’étaient embarqués à la poursuite de leurs femmes, arrivent dans l’île et sont contraints de prendre des habits féminins. On les tire au sort et ils échoient à Plupersonn et à son secrétaire Brididick. Les quiproquos se multiplient et se prolongeraient indéfiniment, si la première cargaison des cent vierges n’arrivait enfin dans l’île, à la grande joie des colons. La musique de M. Lecocq est vive, élégante et scénique ; l’instrumentation en est habile ; nul doute que, si de meilleurs livrets lui étaient offerts, ce compositeur ne devint un maître dans l’opérette bouffe. La valse chantée au deuxième acte est le meilleur morceau de la partition. Je signalerai encore une gigue, les couplets : J’ai la tête romanesque, la chanson : Sans femme, l’homme n’est rien, et le chœur des cent vierges. Chanté par M. D. Widmer, Charlier, Joly, Mmes Gentien et Delorme. Cette pièce a été jouée à Paris, sur le théâtre des Variétés, le 13 mai 1872, et y a obtenu beaucoup de succès.


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