Cécilium

L’exposition de 1867 a fait connaître un nouvel instrument à anches libres, duquel on peut tirer tous les sons perceptibles par le jeu des doigts de la main gauche sur un clavier qui agit sur des soupapes auxquelles les anches obéissent. Il a la forme et à peu près la graneur du violoncelle, et il commande à l’exécutant la même position qu’exige cet instrument : on en joue assis. Quant à son étendue, elle est de cinq octaves environ, et il a cela de commun avec le mélophone que, n’étant touché que d’une main, l’autre main (la droite) conduit les soufflets à l’aide d’une poignée qui ressemble à un archet. Par son caractère, la sonorité du cécilium, tout à la fois douce et vivrante, convient à la gravité de la musique religieuse. Dans une chapelle il pourrait seul remplacer une petite symphonie soutenue par quelques instruments à vent, mais trois ou quatre céciliums réunis à un certain nombre de violons pourraient suppléer à un orchestre dans une église ordinaire. En un mot, cet instrument nous paraît non seulement avoir de l’avenir, mais encore être appelé à certains succès. Son inventeur est M. Quantin de Crousard.
Dictionnaire 1880

 

 Instrument à anches libres, inventé, vers 1866, par M. Quantin de Crousard. Le Cécillum a la forme assez semblable à celle du violoncelle ; il a cinq octaves et ressemble aussi au Mélophone. L’exécutant fait manœuvrer un soufflet de la main droite.
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886


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