Berlioz (Hector)

(né à la Côte Saint-André 1803, mort à Paris en 1869) (Ecole française).
Esprit éloigné des usages traditionnels. Très ouvert à des aspirations romantiques ardentes, il voulut demander aux grands développements orchestraux des effets d’expression et de couleur.
Il conçut de larges fresques sonores avec sa Symphonie fantastique pour orchestre et ses poèmes dramatiques, tels que : Harold en Italie (1834), Roméo et Juliette (1830), La damnation de Faust (1846), L’Enfance du Christ (1854). – Ses opéras Benvenuto Cellini (1838), les Troyens à Carthage (1863) renferment des beautés qui ne furent comprises qu’après sa mort. De son vivant, Aubert, Rossini et leurs imitateurs étaient des souverains. La vogue de leurs ouvrages dans lesquels la mélodie accompagnée d’une harmonie riche, mais traditionnelle, paralysait l’essor des tentatives vers un art plus puissant rêvé par Hector Berlioz. Mais l’éclat des œuvres de Rossini et d’Auber s’est assombri en notre XXème siècle, et celui de celles de Berlioz est devenu plus lumineux !… (Voir les remarquables études de Prud’homme et de Boschot).
Dictionnaire 1935.


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