Avoir du chien

En argot de théâtre, on dit d’un artiste qu’il a du chien lorsqu’il possède cette faculté innomée que Voltaire appelait « le diable au corps ». A « du même, qui est dévoré d’une flamme intérieure, qui se laisse emporter par les élans d’une passion soudaine et qui entraîne avec lui le public dans les régions du plus noble idéal. L’expression n’est pas relevée, étant donné surtout ce qu’elle est appelée à qualifier et à faire comprendre ; mais nous la rapportons parce qu’elle est caractéristique dans le langage du théâtre.

 

Avoir de la vigueur
Jouer de chien, jouer avec énergie ; jouer d’inspiration.

Encyclopédie de l'art dramatique / par C.-M.-Edmond Béquet - 1886


 

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