Automates musiciens

On a avancé à ce sujet un grand nombre de faits plus ou moins fabuleux, plus ou moins invraisemblables, qu’il serait trop long de reproduire ici ; en 1738 Vaucanson fît une figure de cinq pieds qui exécutait sur la flûte douze airs différents.
Le plus célèbre des automates musiciens est celui que l’abbé Mical construisit vers la fin du siècle dernier. Il fit un groupe de figures qui jouaient de différents instruments et formaient un concert. En 1780 et 1783 il présenta à l’Académie des sciences deux têtes humaines qui avaient, dit-on, la faculté d’articuler des sons. Suivant Vicq d’Azyr, qui fit un rapport sur ces machines, Mical avait atteint en partie le but qu’il s’était proposé. Mais il avouait que les sons rendus par ces têtes n’étaient que des imitations très-imparfaites de la voix humaine.
Voici le mécanisme de ces automates : les têtes posaient sur des boîtes dans l’intérieur desquelles on avait disposé des glottes artificielles qui rendaient des sons plus ou moins graves. On faisait parler ces glottes au moyen d’un clavier. Le joueur de flûte et le joueur de tambourin de Vaucauson sont beaucoup plus célèbres et beaucoup plus parfaits. Les Autrichiens nous les ont volés en 1815.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872


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