Atys

Tragédie grecque en cinq actes et un prologue, paroles de Quinault, musique de Lulli, représentée à la cour devant Louis XIV, à Saint-Germain-en-Laye, le 10 janvier 1676, et à Paris, à l’Opéra, au mois d’avril suivant. Les rôles principaux de Sangaride et de Cybèle étaient tenus par Clédière, Melle Aubry et Melle Saint-Christophe, et la cour et la ville, charmés par la musique, crièrent au chef-d’œuvre et classèrent Atys au-dessus de tout ce que le compositeur avait écrit jusqu’alors. Louis XIV lui-même s’en était montré à ce point satisfait que Atys reçut la qualification de l’ »opéra du Roy ». L’air : Atys est trop heureux, chanté par Sangaride, est l’un des morceaux les plus importants de la partition. Atys se maintint victorieusement au répertoire, pendant plus de soixante ans.

Tragédie lyrique en trois actes d’après le poème de Quinault, réduit et arrangé par Marmontel, musique de Piccinni (Opéra, 22 février 1780). La partition contient des morceaux charmants, tels que le duo des amants : « Hélas ! si dans ma peine… ». la délicieuse scène du sommeil d’Atys : « Quel trouble agite mon cœur ? » l’air enchanteur et passionné de Sangaride : « Malheureuse ! hélas ! j’aime encore ; » le second duo : « Jurons de nous aimer toujours », et le beau quatuor qui vient ensuite.


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