Athénée

Grammairien grec, naquit à Naucratis en Egypte, vers l’an 160 de l’ère vulgaire, sous le règne de Marc-Aurèle : il vivait encore sous celui de Marc-Aurèle : il vivait encore sous celui d’Alexandre-Sévère, l’an 228 : c’est tout ce qu’on sait des particularités de sa vie. On doit à Athénée une compilation qui a pour titre : les Deipnosophistes ou le Banquet des Savants ; elle nous est parvenue presque complète, à l’exception des deux premiers livres, que nous avons qu’en abrégé. Cet ouvrage est précieux par les renseignements qu’il fournit sur une multitude d’objets de l’antiquité, particulièrement sur l’histoire de la musique des Grecs, les écrivains qui ont traité de cet art, les instruments, leur usage, les chansons, etc. Il est divisé en quinze livres. Dans le premier, il est traité de la musique et des chansons dans les festins ; le quatrième contient des renseignements sur quelques instruments de musique ; le quatorzième traite des joueurs de flûte, des chansons, de l’utilité de la musique et de la danse, des instruments de tout genre. Les manuscrits d’Athénée sont en petit nombre, ce qui est d’autant plus fâcheux que le texte a été considérablement altéré dans ceux que nous possédons : de là vient que, malgré les travaux de quelques savants, nous ne possédons pas encore une édition d’Athénée qui a été donnée par Jean Schweighaeuser, sous ce titre : Athnaei Deipnosophisix a codicibus manuscripti emendavit, etc., Strasbourg 1801-1807, 14 vol. in-8°. On peut cependant consulter aussi avec fruit l’édition donnée par Casaubon en deux volumes in-fol. Les cinq premiers volumes de l’édition de Scweighaeuser contiennent le texte grec et la version latine ; les neuf autres renferment les notes et les tables. Parmi ces notes, celles du quatrième et du quatorzième livre sont intéressantes pour l’histoire de la musique. L’abbé de Marolles, qui n’entendait pas le grec, a donné une mauvaise traduction française d’Athénée, d’après la version latine, Paris, 1680, in-4°. Lefebvre de Villebrune en a publié une autre en 5 volumes in-4° (Pris, 1785-1787) : celle-ci est peu estimée des savants. En ce qui concerne la musique, il est évident que le traducteur ne saisissait pas toujours le sens du texte original.
Fétis


Médecine des Arts®    
715 chemin du quart 82000 Montauban (France)
Tél. 33 (0)563200809 Fax. 33 (0)563912811
E-mail : mda@medecine-des-arts.com

Imprimer

Association

Faire un don
Adhérer

Formation Médecine des arts-musique

Cursus Médecine des arts-musique