Arnest
Premier archevêque de Prague, vers le milieu du quatorzième siècle, composa vers l’année 1350 , un chant en langue bohême, avec la musique, en l’honneur de saint Wenceslas. Ce chant, dont les paroles sont la traduction du Kyrie Eleison, se chante encore dans les églises de la Bohême à la fête de saint Wenceslas. Arnest mourut le 30 juin 1364, et fut inhumé dans le monastère des chanoines réguliers de Sainte-Marie, qu’il avait fondé à Glatz. Berghauer, sans son Protomartyre S. Joanne Nepomuc., t. I, p. 102, dit qu’il existe dans l’église cathédrale de Prague un beau manuscrit sur vélin, en six volumes grand in-folio, qui contient une collection de messes, de séquences et de motets notés, et qui a été exécuté aux dépens et par les ordres d’Arnest en 1363. Au premier volume de ce manuscrit, on trouve l’écusson des armes d’Arnest, qui consiste en un cheval blanc dans un champ rouge, avec cette inscription : Anno Domini MCCCLXIII. Dominus Arnestus Pragensis Ecclesiae Primus Archiepiscopus fecit scribere hune librum, ut Domini canonici eo utantur in Ecclesia predicia. Obiit autem predictus Dominus Arnestus An. Dom. MCCCLXIV. Ultima die mensis Junil. Cujus anima requiescat in pace. Amen. Le portrait d’Arnest a été gravé par Mathias Greischer et inséré dans l’ouvrage qui a pour titre : Az Ègesz Vilagonsiec’s Csudalatos Boldogsagos Szüz Kepeineck Rovideden fol tel Bredeli, etc. et qui a été publié à Prague, en 1696, in-4°, aux dépens du prince Paul Esterhazy.
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