Armide

Opéra en cinq actes, paroles de Quinaud, musique de Gluck (opéra, 2 » septembre 1777). Armide est le quatrième des cinq chefs-d’œuvre que Gluck a donnés sur notre première scène lyrique, où il avait déjà fait représenter Iphigénie en Aulide, Orphée, et Alceste. C’est peut-être le plus complet, le plus parfait, le plus accompli de tous ses ouvrages, c’est aussi celui qui a excité toujours la plus constante et la plus sincère admiration. Dans l’Armide, l’expression musicale est toujours juste, toujours exacte selon la nature de la situation : tantôt voluptueuse et tendre, tantôt pathétique et passionnée, tantôt pleine de grandeur, de noblesse et de fierté. L’œuvre fur pourtant mal accueillie à son apparition, et le public mit longtemps à se laisser toucher par ses beautés, dont les principales sont : le superbe duo d’Hidraot et d’Armide : Esprit de haine ; l’air délicieux du sommeil de Renaud : Plus j’observe ces lieux ; le monologue incomparable d’Armide : Enfin, il est en ma puissance ! ; l’air si expressif et si touchant : Ah ! si la liberté me doit être ravie ! : le chœur : Armide est encor plus aimable ; les airs de danse d’un caractère si exquis et si suave, les deux superbes finales du quatrième et du cinquième acte et le chœur : Voici la charmante retraite.


Médecine des Arts®    
715 chemin du quart 82000 Montauban (France)
Tél. 33 (0)563200809 Fax. 33 (0)563912811
E-mail : mda@medecine-des-arts.com

Imprimer

Association

Faire un don
Adhérer

Formation Médecine des arts-musique

Cursus Médecine des arts-musique