Anxiété trait

Propension durable à éprouver des manifestations de l’anxiété. Il existe des questionnaires d’évaluation de ce type d’anxiété, un des plus utilisées (et reconnues) et celui de Spilberger.

L’anxiété-trait est la tendance stable et généralisée à percevoir les situations aversives comme dangereuses et menaçantes (Spielberger et al., 1983). Stewart, qui travaille sur des populations d’étudiants en médecine, avait noté, en 1997, une corrélation significative entre l’anxiété-trait et la quantité de stress perçu. Il a réalisé une étude longitudinale et a constaté que, si à T1 (rentrée universitaire), l’étudiant a un score élevé d’anxiété-trait, il a un plus grand risque à T2 (à 8 mois de la rentrée) de développer des symptômes anxio-dépressifs. L’anxiété-trait évaluée en début d’année universitaire prédit un haut score de plaintes somatiques lors de la rentrée suivante (Robbins, Spence, & Clark, 1991). Par ailleurs, les personnes présentant des scores élevés d’anxiété, si on les compare aux non anxieux, sont plus vulnérables à plusieurs sortes de stresseurs extérieurs et ont moins tendance à utiliser les stratégies de coping fonctionnelles. Ils auraient plus de migraines, plus de troubles du sommeil, et développeraient plus fréquemment divers symptômes organiques influencés par le stress (Gray, 1987).
Boujut Émilie, 2007


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