Antiphonier ou antiphonaire

Recueil de musique religieuse

s.m.
Livre qui contient en notes les antiennes et autres chants dont on use dans l’Eglise catholique.
Dictionnaire de musique, Jean-Jacques Rousseau, 1767

 

Nom masculin.

Du latin antiphona, antienne Livre d’église qui contient notées en caractères de plain-chant toutes les mélodies des antiennes, psaumes, hymnes, et., qui font partie des petites heures, des vêpresn des complies, des matines et de laudes du culte catholique : Antiphonaire romain. On dit quelquefois antiphonal, et antiphonier.
Le plus ancien antiphonaire connu est celui de saint Grégoire le Grand ; on l’appelle centonien, parce qu’il réunissait les mélodies religieuses en usage dans les églises d’Occident (du mot centon qui, dans le plain-chant, désigne un morceau composé de traits recueillis de côté et d’autre). Cet antiphonaire se divisait en deux parties : le graduel, comprenant les chants en usage pendant la messe ; les responsorial, auquel s’est appliqué depuis d’une manière spéciale le nom « d’antiphonaire », et qui contenait les réponses et les antiennes des heures de l’office divin. L’antiphonaire autographe de saint Grégoire fut détruit dans un incendie du Vatican. Les deux copies les plus anciennes qu’on en possède sont l’une à la bibliothèque de l’abbaye de Saint-Gall en Suisse, l’autre à Montpellier.
Dictionnaire 1900

 

ANTIPHONAIREOU ANTIPHONIER.
Livre où les antiennes et autres parties de l’office divin, surtout l’introït, le graduel, le trait, l’alleluia, l’offertoire et la communion, sont notés sur une portée de quatre lignes et avec les caractères propres au plain-chant.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

Recueil de la musique religieuse, livre d’église où les offices sont notés en plain-chant. Les antiphonaires en usage en France, par suite de la divergence liturgique qui règne dans notre pays, présentent entre eux de grandes différences. Le plus ancien antiphonaire connu est celui de Grégoire dit Le Grand ; il se divise en deux parties ; l’une, le Graduel, comprend les chants en usage pendant la messe ; l’autre, le Responsorial, plus spécialement nommé antiphonaire, contient les répons et les antiennes des heures de l’office. L’antiphonaire autographe grégorien a été détruit dans un incendie du Vatican ; aussi, quand on a voulu rechercher la forme primitive de cet antiphonaire pour une nouvelle édition, on a dû consulter les antiphonaires de Saint-Gal et de Montpellier, comme étant les plus parfaits.

Souvent les pages des antiphonaires sont manuscrites et sur vélin ; elles renferment des miniatures et des lettres onciales ornées. Les couvertures de ces recueils sont parfois très remarquables par les ornements gravés et les dessins au petit fer de leur reliure.

Dictionnaire de l’art, de la curiosité et du bibelot
Ernest Bosc, Paris, Librairie de Firmin-Didot et Cie, 1883


 

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