Antiphonaire

Nom masculin.

Du latin antiphona, antienne Livre d’église qui contient notées en caractères de plain-chantn toutes les mélodies des antiennes, psaumesn hymnes, et., qui font partie des petites heures, des vêpresn des complies, des matines et de laudes du culte catholique : Antiphonaire romain. On dit quelquefois antiphonal, et antiphonier.
Le plus ancien antiphonaire connu est celui de saint Grégoire le Grand ; on l’appelle centonien, parce qu’il réunissait les mélodies religieuses en usage dans les églises d’Occident (du mot centon qui, dans le plain-chant, désigne un morceau composé de traits recueillis de côté et d’autre). Cet antiphonaire se divisait en deux parties : le graduel, comprenant les chants en usage pendant la messe ; les responsorial, auquel s’est appliqué depuis d’une manière spéciale le nom « d’antiphonaire », et qui contenait les réponses et les antiennes des heures de l’office divin. L’antiphonaire autographe de saint Grégoire fut détruit dans un incendie du Vatican. Les deux copies les plus anciennes qu’on en possède sont l’une à la bibliothèque de l’abbaye de Saint-Gall en Suisse, l’autre à Montpellier.
Dictionnaire 1900

ANTIPHONAIREOU ANTIPHONIER.
Livre où les antiennes et autres parties de l’office divin, surtout l’introït, le graduel, le trait, l’alleluia, l’offertoire et la communion, sont notés sur une portée de quatre lignes et avec les caractères propres au plain-chant.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872


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