Anaphrodisie

Du grec an, sans et Aphrodité, Vénus
Absence de désirs vénériens. Elle est beaucoup plus fréquente chez la femme que chez l’homme, tantôt partielle. La constitution du sujet, son genre de vie, des travaux intellectuels absorbants, la vieillesse anéantissant ces désirs, qui deviennent du reste d’autant moins impérieux qu’ils ont été satisfaits à des dates plus éloignées (habitude volontaire de continence). La peur des maladies vénériennes ou des inquiétudes plus ou moins légitimes sur la santé produisent quelquefois le même résultat. Par contre, elle se produit dans d’autres cas sous l’action excès antérieurs, soit de sexe à sexe, soit d’onanisme ou simplement de table ou par l’effet de pertes séminales.
Des maladies : l’anémie des convalescents, le diabète, les affections nerveuses (tabes d’hypocondrie) en peuvent aussi être la cause.
Dictionnaire médical Larousse 1900


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