Amiel
Mort le 28 décembre 1807. En octobre 1772, un Amiel figurait dans la troupe Raparlier à Lille. Celui qui devait devenir un des associés des Variétés parut, fort jeune encore, au Théâtre de Versailles, alors dirigé par Mlle Montansier. Dès lors il suivit cette femme singulière dans presque toutes ses entreprises, et c’est ainsi qu’il fut amené, vers 1800, à une association au Théâtre Montansier-Variétés, où il se charge encore « comme il y a vingt ans » nous dit l’Almanach pour l’an X, de tout ce qu’on veut lui faire jouer, depuis la parade jusqu’à l’opéra-bouffon. » Amiel demeura successivement 4, rue des Bons-Enfants (1793), et 35, rue de la Loi (1805-1806. Sa voix n’était pas agréable, mais c’était un comédien de beaucoup d’âme, de fermeté et d’intelligence. Co-directeur depuis 10 ans, il avait renoncé tout à fait à la scène vers 1802. On lui pardonnait son air sévère, même brusque, en faveur de sa probité et de sa générosité. Un autre Amiel –son fils probablement – lui succéda dans la co-direction des Variétés.
Bibliographie : le Théâtre à Lille avant la Révolution, par G. Lhotte. Almanach pour l’an X. L’annuaire dramatique pour 1808 (courte notice, p. 237).
Dictionnaire des Comédiens Français (CEUX D’HIER), Biographie, Bibliographie, Iconographie, Ouvrage illustré de nombreux portraits, autographes, vues, scènes, etc. PAR HENRY LYONNET, 1912
Rédacteur Docteur A. Arcier président fondateur de Médecine des arts®
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