Ambitus

Etendue Vocale

Voix
L’étendu vocale, ou ambitus, est représentée par toute la gamme des fréquences qu’une voix peut couvrir, de la note la plus grave qui peut être émise, sans aucune considération esthétique, à la note la plus aiguë.

 

Terme employé dans le chant liturgique pour désigner l’espace circonscrit entre les limites où doivent se maintenir les voix, selon le mode dans lequel on les fait chanter. En d’autres termes, c’est l’étendue qu’il est permis à la mélodie ambiante de parcourir dans chaque mode. Cette étendue est généralement renfermée dans les limites de l’octave ; toutefois on permet de dépasser cette limite d’un degré, soit à l’aigu, soit au grave. Pour de plus amples renseignements, voyez le mot Authentiques.
Dictionnaire de l'Académie des Beaux-Arts. Tome II
Paris, Typographie de Firmin Dido Frères, Fils et Cie, 1868 

 

Ambitus d’un instrument
Désigne son étendue entre la note la plus grave et la note la plus aiguë qu’il soit capable d’émettre. Par extension on parle de l’ambitus d’une séquence de notes, intervalle entre la note la plus grave et la plus aiguë de cette séquence. Exemple : la flûte a un ambitus de trois octaves. Contrairement à la tessiture, la notion d’ambitus est indépendante du registre : elle ne désigne pas explicitement les notes extrêmes, mais leur intervalle.

 

s.m.
Nom qu’on donnait autrefois à l’étendue de chaque ton ou mode du grave à l’aigu ; car quoique l’étendue d’un mode fut en quelque manière fixée à deux octaves, il y avait des modes irréguliers dont l’ambitus excédait cette étendue, et d’autres imparfaits où il n’y arrivait pas.
Dans le plain-chant, ce mot est encore usité ; mais l’ambitus des modes parfaits n’y est que d’une octave : ceux qui la passent s’appellent modes superflus ; ceux qui n’y arrivent pas, modes diminués. (Voyez Modes, Tons de l’Eglise.)
Dictionnaire de musique, Jean-Jacques Rousseau, 1767


 

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