Allemande

  • Sorte d’air ou de pièce de musique dont la mesure est à quatre temps et se bat gravement. Il paraît par son nom que ce caractère d’air nous est venu d’Allemagne, quoiqu’il n’y soit point connu du tout. L’allemande en sonate est partout vieillie, et à peine les musiciens s’en servent-ils aujourd’hui : ceux qui s’en servent encore lui donnent un mouvement plus gai.
  • Allemande est aussi l’air d’une danse fort commune en Suisse et en Allemagne. Cet air, ainsi que la danse, a beaucoup de gaieté : il se bat à deux temps.

Dictionnaire de musique, Jean-Jacques Rousseau, 1767

 

Danse originaire de l’Allemagne. Cette figure chorégraphique , composée de passes tout à fait pittoresques, et dans laquelle un cavalier semble coqueter entre deux dames, s’exécute sur un air très-gai dont la mesure se bat à deux temps. On l’a dansée autrefois en France. Elle est maintenant exilée de nos salons.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

 

  • Sorte de danse, d’origine allemande, d’un caractère vif et enjoué, dont la mesure est à 2/4.
  • C’était aussi autrefois une sorte de pièce de musique plus grave et plus sérieuse, qui se distinguait par une bonne harmonie : on n’en écrit plus aujourd’hui.

Dictionnaire de musique Soullier 1880

 

Nom féminin. (Rad. Allemand)

  • Composition musicale écrite sur un rythme de danse : Bach, Haendel, Haydn, ont composé un grand nombre d’Allemandes pour clavecin.
  • Danse à trois temps ayant quelque analogie avec la contredance.

Dictionnaire 1900

 

Nom féminin
Danse grave, qui passait déjà pour très ancienne en France, au temps de l’Orchésographie (1588). Elle se mesurait à quatre temps et se divisait en deux parties, dont la première se jouait deux fois. Aux XVIIe et XVIIIe siècle, l’Allemande fait presque invariablement partie de la suite instrumentale où elle se place après le prélude. Sa mélodie commence par une anacrouse d’une seule note et se déroule en formes sérieuses et ornées.

 

 

 

 

 

 

Sa gravité l’a fait souvent choisir pour forme des pièces appelées tombeaux, que les anciens instrumentistes dédiaient à la mémoire d’un confrère ou d’un illustre personnage. Beaucoup de maîtres modernes ont écrit des Allemandes dans les suites qu’ils se sont plus à composer dans le style ancien. (Voyez Suite).
La « Danse allemande » à 3 temps, qui apparaît vers la fin du XVIIIe siècle, n’a aucun rapport avec l’Allemande classique. Analogue aux Ländler, elle fait pressentir la valse, à la fois par son rythme et par son groupement en séries, ou chaînes. Beethoven a écrit un cahier de 12 danses allemandes (1795), et il a placé dans son Quatuor, op. 130, une pièce de même forme, avec l’inscription ; « alla danza tedesca » :
Dictionnaire de musique Michel Brenet, 1936

 

 


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