Albaneze ou D’Albanaese

Sopraniste, naquit en 1729, au bourg d’Albano dans la Pouille, d’où lui est venu vraisemblablement son non (Voy. Lalande, Voyage en Italie, tome 7, page (196, 2e édit.). Élève d’un des conservatoires de Naples, il vint à Paris en 1747, à l’âge de dix-huit ans. Il fut immédiatement engagé à la chapelle du roi, et devint premier chanteur aux concerts spirituels, depuis 1752 jusqu’en 1762. Il est mort en 1800. Les ouvrages les plus connus de sa composition sont les suivants :
  1° Airs à chante, premier, deuxième et troisième recueils ; Paris, sans date, in-4°, obl.
  2° Les Amusements de Melpomène, quatrième recueil d’airs à chanter, mêlés d’accompagnements de violon, de guitare, et de pièces pour ce dernier instrument, par MM. Albanèse et Cardon ; Paris (S. D. ). In-4°, obl.
  3° Sixième, septième et huitième recueils d’airs, avec accompagnement de violon et basse, in-4°, obl.
  4° La Soirée du Palais Royal, nouveau recueil d’airs, avec accompagnement de clavecin, recueil d’airs, avec accompagnement de clavecin, in-4°.
  5° Recueil de duos et d’airs, avec symphonie, et sans accompagnement, in-fol.
  6° Recueil d’airs et de duos à voix égales, avec basse continue, œuvre 11ème ; Paris, in-4°.
  7° Soirées du Rois de Boulogne, nouveau recueil d’airs, de chansons et duos pour le clavecin, avec une ariette à grand orchestre et une pièce en pantomime, Paris, in-4°, obl.
  8° Recueil de duos à voix égales, romances, branelles et une cantate de Pergolèse (Orfeo), tant avec accompagnement de clavecin que de violons, alto et basse chiffrée ; Paris (S.D.), in-fol.
  9° Les petits Riens, nouveau recueil de chansons et romances avec accompagnement de piano, Paris, in-4°.
  10° Romances en dialogue, avec accompagnement de piano et violon.
  11° Romances de Rosemonde, imprimée en caractères mobiles d’Olivier. Les mélodies d’Albanèse ont eu longtemps en France un succès de vogue justifié par leurs formes gracieuses et par le sentiment naïf et tendre dont elles étaient empreintes. La romance charmante, Que ne suis-je la fougère, est d’Albanèse ; les paroles avaient été composées par Riboutté, grand-père de l’auteur de l’Assemblée de famille. Cette romance et faussement attribuée à Pergolèse dans le recueil des Chants populaires de la France, publié à Paris par Delloye, 3 vol. gr. In-8° illustré.


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