Alary (Jules)

Alary (Jules), non Alari, est né de parents français à Milan, vers 1815, et il y a fait son éducation musicale au Conservatoire, sous la direction de Basilj. Son début dans la carrière de compositeur dramatique fut l’opéra intitulé Rosamonda, qu’il écrivit pour le théâtre de la Pergola, à Florence, et qui fut chanté pour la première fois le 10 juin 1840 par la Strepponi, Mme Laty, ivanhoff et Ronconi. Dès 1835,il était arrivé à Paris et s’y était fait connaître par une complainte sur la mort de Bellini, publiée dans la Gazette musicale de Paris, et par plusieurs scènes lyriques exécutées avec succès dans quelques Salons aristocratiques. Dans l’année suivante il reçut un bon accueil à Londres comme accompagnateur distingué et comme professeur de chant. De retour à Paris, et trouvant dans les directeurs de théâtres et de concerts peu d’empressement à faire entendre sa musique, il en confia l’exécution à l’orchestre de Jullien, qui faisait alors courir tout Paris au boulevard du Temple. Alternativement à Paris et à Londres, il y donnait des concerts où il faisait entendre, tantôt une symphonie, tantôt une pièce le chant, par exemple, sa jolie barcarolle du Lac de Como ; mais il ne parvenait pas à se faire une véritable renommée de compositeur, nonobstant le secours, quelquefois indiscret que lui apportait la presse. Cinq années se passèrent ainsi, après quoi Alary eut un engagement pour écrie la Rosamonda. Les journaux parlèrent encore d’un grand succès ; néanmoins l’ouvrage disparut bientôt de la scène ; et le compositeur parut découragé : car dix années s’écoulèrent ensuite sans qu’il produisit aucun ouvrage. Ce ne fut qu’au mois d’avril 1851 qu’il appela de nouveau l’attention sur lui par l’exécution, dans un concert spirituel, de l’oratorio La Rédemption auquel on avait donné le nom de Mystère en cinq actes. Quelques bonnes parties furent signalées par la critique dans cet ouvrage, et l’auteur fut loué pour s’être élevé par la gravité de son style à la hauteur de son sujet. Le Tre Nozze, opéra bouffe en trois actes, qu’il fit jouer au Théâtre Italien de Paris, présenta le talent d’Alary sous un autre point de vue. On y trouva de la facilité, de la gaieté, de l’entrain, mais peu de nouveauté. On a publié de cet artiste :
  1° L’italia à Bellini, chant à voix seule avec piano ; Milan, Riccordi.
  2° Ninetta, ariette idem ; Vienne, Mechetti.
  3° Sicilienne, idem ; Mayence, Schott.
  4° Die Treue des Ercharmers, idem ; Bâle, Knop.
  5° Eleonota, scène idem ; Vienne, Mechetti.
  6° Il lago di Como, barcarolle, idem ; Mayence, Schott.
Beaucoup d’autres pièces de chant, et même quelques compositions pour le piano, particulièrement des polkas et des valses.
Un autre artiste nommé Alary (A.F.), peut-être frère du précédent, vit à Milan, et s’y est fait connaître comme pianiste et comme compositeur. Ses ouvrages publiés sont :
  1° Divertissements à quatre mains pour le piano, n° 1, 2, 3, 4 ; Milan, Riccordi.
  2° Grande fantaisie pour le piano seul, ibid.


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