Adophe et Clara

Adophe et Clara ou Les deux prisonniers
Opéa-comique en un acte, paroles de Marsollier, musique de Dalayrac, représenté à l’Opéra-Comique le 10 février 1790. Cet ouvrage a fourni son contingent au répertoire des mélodies populaires. D’un époux chéri la tendresse est une jolie romanée, dont le refrain tient plus du vaudeville que de l’opéra-comique :
Hommes cruels, sans loyauté,
Ah ! que vous nous causez d’alarmes !
Car le meilleur, en vérité,
Ne vaut pas une de nos larmes.
Nous devons citer aussi les couplets : Prenons d’abord l’air bien méchant, dont les vaudevillistes se sont emparés, et le rondeau de Clara : Jeunes filles qu’on marie.
La sensibilité et la vérité d’expression sont les qualités qui ont valu à l’opéra-comique d’Adolphe et Clara un long succès. La pièce de Marsollier était intéressante, et la musique de Dalayrac, en lui donnant encore plus d’attraits, n’en ralentissait pas la marche. Le public de cette époque, encore peu musicien, appréciait beaucoup cette discrétion du compositeur.


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