Adam

Comédiens

sous ce nom nous trouvons :
  Adam, acteur à la Gaité en 1810 et à l’Ambigu en 1811, 1812, 1814, 1816.
  Adam Mlle, actrice à l’Ambigu en 1819-1924.
  Adam Mme, troupe Seveste, à la banlieue, 1825-1827.
  Adam M. et Mme, théâtre des Célestins à Lyon en 1825-1827. Le mari tenait l’emploi de jeune premier et sa femme celui des ingénuités et des jeunes premières.
  Adam Mme, soubrette au Gymnase, à Lyon, 1840.
  Adam Mme, théâtre du Panthéon, 1840.
  Bibliographies :
•    Annuaires dramatiques.
•    Petite biographie dramatique, 1821.
•    Annuaire Delhasse, 1840.
  Iconographie : Bibl. nat. Catalogue Duplessis n° 173. A mi-corps, assise de face, lithographie par J.-R. Laurasse (1839). Ce portrait doit probablement s’appliquer à Mme Adam du théâtre du Panthéon.
Dictionnaire des Comédiens Français (CEUX D’HIER), Biographie, Bibliographie, Iconographie, Ouvrage illustré de nombreux portraits, autographes, vues, scènes, etc. PAR HENRY LYONNET, 1912

Musiciens,compositeurs

 1. Louis, né à Miettersholtz (Alsace) le 3 décembre 1758, d’origine allemande, mort à Paris le 11 avril 1848 ; excellent musicien, étudia à fond les œuvres de Bach et Haendel, fut, de 1797 à 1843, professeur de piano au Conservatoire de Paris, maître de Kalkbrenner, Hérold, etc., auteur d’une « Méthode de piano » (1812) très estimée , (édition allemande par Czerny, 1826), de sonates, de variations pour piano, etc.
  2. Adolphe-Charles, fils du précédent, compositeur d’opéras connu, né à Paris le 24 juillet 1813, mort le 3 mai 1856 ; devait primitivement embrasser une carrière libérale, mais montra trop peu de goût et de persévérance ; comme musicien même (admis au Conservatoire en 1817), il ne travailla que négligemment et sans suite, jusqu’au jour où Boieldieu, découvrant sa verve mélodique, le prit dans sa classe de composition ; dès lors les progrès furent rapides. Après s’être fait connaître par toutes sortes de morceaux de piano (transcription, lieder), il donna à l’Opéra-Comique, en 1829, son premier acte « Pierre et Catherine » ; encouragé par la réussite de celui-ci, il fit suivre 13 œuvres jusqu’en 1836, année où il remporta avec le Postillon de Lonjumeau un succès décisif. A la suite d’un différend avec le directeur de l’Opéra-Comique, Adam fonda une entreprise théâtrale particulière (Théâtre national, 1847) ce qui pour un temps (1846-1849) l’empêcha de se livrer à la composition ; mais ruiné par la révolution de 1848, il recommença à créer de plus belle. Après la mort de son père (1848), il fut nommé professeur de composition au Conservatoire. Parmi les 53 œuvres théâtrales d’Adam, nous pouvons noter les opéras : Le fidèle berger, La rose de Péronne, Le roi d’Yvetot, Giralda, La poupée de Nuremberg, etc. Certes, aucune des œuvres d’Adam ne saurait prétendre au titre de classique, mais la grâce rythmique et la richesse mélodique de plusieurs d’entre elles leur assurent une longue vie. A. Pougin a publié en 1877 une courte biographie d’Adam ; cf. aussi les « Derniers souvenirs d’un musicien » (notices autobiographiques, articles de journaux d’Adam lui-même, 1857-1859, 2 vol.).
  3. Karl-Ferdinand, compositeur favori de chœurs d’hommes, né le 22 décembre 1806, mort le 23 décembre 1868, à Leisnig (Saxe) où il était cantor.
Dictionnaire de musique, Hugo Rieumann, 1899

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