Accordéon

Instrument de musique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nom masculin, dérivé du mot accord

Instrument de musique composé de plusieurs languettes de métal qui sont mises en vibration par un soufflet.
L’accordéon est une sorte de petit harmonium portatif et manuel, à un système de anches libres et clavier vertical correspondant à des lames métalliques. Il a la forme d’une petite caisse longue à soufflet tandis que la main gauche de l’exécutant soutient l’instrument, la main droite fait agir la soufflerie en tirant et poussant alternativement le soufflet, et les doigts, agissant sur un système de clefs comme sur les touches du clavier d’un harmonium, obtiennent de chacune d’elles le son désiré. Cet instrument à été inventé par un facteur nommé Buffet C. en 1827. Cette invention, toutefois ne peut guère être considéré que comme un perfectionnement de divers instruments du même genre et dérivés du mêle principe imaginés précédemment par divers constructeurs, tels que l’aélodéon d’Eschenbach, l’aéoline de Koenigshoven et Schlimbach, l’aélomédicon de Brunner, l’aélomélodicon de Brunek ; et enfin l’aérophone de Christian Dietz, qui n’était lui-même guère autre chose que le physharmonieca de Hoekel.
Larousse 1900.

 

Cet instrument est peu utilisé en Jazz. Parmi les musiciens qui l’ont adopté, citons : Burster Moten (1929), Joe Corneil (avec Duke Ellington en 1930). Ernie Félice (avec Benny Goodman en 1947), Vic Centro, Art Van Damme, Tommy Gumina, Mat Mathews, Pete Jolly et Léon Slash. En France. Vers 1940, les accordéonistes « musette », notamment Gus Viseur, Tony Murena et Emile Carrara,interprétaient parfois des thèmes de Jazz.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

L’accordéon est un instrument à anche, renfermé dans une petite caisse qui se dilate et se resserre à volonté, et produit ainsi les tons au moyen du mécanisme d’un doigté à touches.
Son étendue est diatoniquement du sol, clef de violon, au-dessous des lignes, au do, même clef, au-dessus de la portée , excepté le la, au-dessous et le si au-dessus des lignes de la môme clef du violon. Il y a cependant des accordéons qui peuvent donner dans cette étendue les tons dièses et bémolisés.
On peut s’en servir pour jouer de petits airs simples, et même pour donner quelques accords. Cet instrument fut inventé en Allemagne en 1832 par un aubergiste des environs de Vienne , qui, le premier, imagina un harmonica de bouche, composé de petites lames de métal perpendiculaires , au moyen desquelles on obtenait quelques accords en soufflant et en aspirant ; plus tard, on renferma ces lames ou anches libres dans une petite caisse. On y adapta une soufflerie pour agiter les lames et un clavier pour laisser l’air s’introduire sous telle ou telle lame, et donner la note voulue.
Les premiers accordéons étaient privés de demi-tons. Ce fut à Reisner, de Breslau, que cet instrument dut ce perfectionnement.
Dictionnaire jazz 1967

 

Instrument populaire à vent et à clavier, inventé à Vienne en 1829 par Damien, développé en France par Buffet en 1837. Il se compose d’un soufflet muni sur l’une de ses faces d’un clavier de soupapes, actionné par la main droite, qui partage en même temps avec la main gauche, placée sous l’autre face, le mouvement de compression et d’extension du souffler. A chaque soupape correspond une petite lame métallique que le passage de l’ait fait vibrer comme une anche libre. Selon l’importance de l’Accordage, qui n’est souvent qu’un jouet ou un article de bazar, le nombre des soupapes varie de 5 à 40. Deux autres, placées en dessous, réalisent à volonté un effet de bourdon. Utilisé surtout en Allemagne et en Italie, dans les bals villageois et les divertissements populaires, l’Accordéon n’est apte à aucun service artistique.
Dictionnaire de musique, Michel Brenet, 1926

 

Le plus petit des instruments de la famille de l’orgue, c’est-à-dire un instrument à vent possédant un clavier et une soufflerie ; inventé en 1829 par Damian, à Vienne (Autriche), et issu en quelque sorte du tscheng chinois et de l’harmonica à bouche. On construit des accordéons de diverses grandeurs ; les plus grands et les meilleurs, habilement maniés, ne sont pas tout à fait dépourvus de valeur artistique. Des anches libres (comme celles de l’harmonium) sont disposées sur les faces extrêmes d’un double soufflet fortement plissé, de telle sorte que les unes répondent lorsqu’on le ferme. Les petits accordéons n’ont qu’une échelle de sons diatonique pour la main droite, et, pour la gauche, une ou deux notes de basse qui rendent toute modulation libre impossible ; les grands, par contre, tels qu’ils furent introduits dans le commerce par Wheatstone (mélophone, concertina), ont pour chaque main une série d’octaves chromatiques.
Dictionnaire de musique, Hugo Rieumann, 1899

 

Petit harmonium portatif à système d’anches libres, avec réservoir d’air et clavier vertical correspondant à des lames métalliques inventé par G. Buffet en 1827. La soufflerie de cet instrument est tirée et poussée à la main, les doigts faisant ouvrir ou fermer les touches qui laissent passer l’air au travers des lames vibrantes.
Il y a des accordéons à bascules, nommés ainsi parce qu’il faut appuyer sur deux petites bascules de cuivre placées sur le dessus afin d’ouvrir les soupapes d’harmonie. Ce genre est déjà ancien. Il y a des accordéons depuis six touches jusqu’à quatorze et seize touches.
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886 

 

AccordéonInstrument de musique à anches métalliques ; il est formé au moyen d’un soufflet renfermé dans une petite boîte percée à sa paroi supérieure ou table d’un nombre de trous plus ou moins considérable, lesquels sont fermés par des clefs mobiles. Une large soupape placée sous le soufflet permet d’ouvrir et de fermer l’accordéon sans avoir à faire parler les languettes. L’instrumentiste à l’aide de sa main gauche met le soufflet en mouvement, tandis qu’avec les doigts de sa main droite il tient fermées ou il soulève les clefs à volonté. Certains accordéons ont une étendue de trois octaves et même trois octaves et demie, ils donnent des tons bémolisés et diésés. Cet instrument était très fréquemment utilisé en Allemagne et en Angleterre ; dans ce dernier pays, il existe un modèle de forme octogonale.
En France, un nouvel instrument, l’harmoni-flûte, qui a fait son apparition vers 1865, à fait délaisser presque complètement l’accordéon.
Dictionnaire de l’art, de la curiosité et du bibelot
Ernest Bosc, Paris, Librairie de Firmin-Didot et Cie, 1883


 

Imprimer

Association

Faire un don
Adhérer

Formation Médecine des arts-musique

Cursus Médecine des arts-musique