Accompagnement du plain chant

L’oreille moderne est tellement accoutumée à l’harmonie qu’elle a peine à goûter une exécution entièrement homophone. Elle semble appeler un Accompagnement pour le chant liturgique, dont la modalité se refuse à l’harmonie. Les orgues installées au moyen âge dans les églises n’y servaient pas à l’Accompagnement mais à l’exécution de préludes, post-ludes et verset alternant avec le choeur. Lorsque, dans le XVIIème siècle, la nécessité se fit plus vivement sentir de guider la maladresse des chantres par les sons d’un instrument, on recourut au serpent ou au basson, qui doublaient les voix à l’unisson. C’est de l’invention de l’harmonium, vers le milieu du XIXème siècle, que datent la vulgarisation et la tyrannie de l’Accompagnement du plain chant. Dans le grand nombre de méthodes qui se sont répandues, les unes consistaient en banales et perpétuelles successions d’accords consonants, enchaînés mécaniquement et suivant la mélodie note pour note :

 

 

 

 

 

 

 

D’autres, par des emprunts faits aux procédés de l’art contrepointique, s’éloignaient à la fois du but premier de l’Accompagnement et de la structure modale du plain-chant. La restauration du chant grégorien a renouvelé ces études et fait naître un style nouveau où sont avant tout respectées la modalité et la souplesse rythmique des mélodies.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Direction de la musique, Michel Brenet, 1936.


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