Acciacatura

Nom féminin.

n.f. italien formé di v. acciacare = écraser, aplatir. Nom d’un ornement en usage chez les clavecinistes et organistes du XVIIIème siècle, qui le combinaient souvent avec l’arpège. Il consistait à faire précéder la note accentuée, dans un passage mélodique, ou la note centrale ou terminale, dans un accord arpégé, d’une petite note de courte durée, ou appogiature brève, placée un demi-ton au-dessous. L’acciacatura se figurait soit par une petite note barrée, soit par une épaisse barre transversale, oblique, coupant l’accord au lieu de son introduction. Elle est ainsi notée dans les anciennes éditions de Bach. (Voyez Appogiature.)
Dictionnaire de musique, Michel Brenet, 1936

 

1. L’acciacatura est une manière d’exécution instrumentale se pratiquant dans la musique de piano, d’orgue, de harpe, de guitare, de violon ; elles consiste à frapper rapidement et successivement les notes d’un accord afin de lui donner une résonance plus forte. C’est une sorte d’arpège rapide. (V. ce mot). Ce mot italien par l’usage, signifie écrasement comme si on donnait un coup ferme et sec dans l’exécution.
2. Anciennement on indiquait ce procédé d’exécution par une petite ligne oblique traversant l’accord.
Dictionnaire de musique, Paul Rougnon, 1935

 

Mot italien ; rad. Acciaccare, froisser, concasser.
Nom féminin. Espèce d’agrément d’exécution dans la musique instrumentale, et sur la nature duquel les auteurs ne s’entendent pas. Selon les uns, l’acciaccatura  consiste à frapper successivement et rapidement toutes les notes d’un accord, pour les faire mieux résonner ; selon les autres, à frapper dans un accord une ou plusieurs notes qui ne lui appartiennent  pas, d’après les autres, enfin, l’acciaccatura est une appoggiature qu’il faut frapper presque en même temps que la note principale.
Larousse 1900

 

Terme italien de musique, signifiant une espèce d’agrément d’exécution, sur laquelle cependant ou n’est pas généralement d’accord. Selon les uns, elle consiste à frapper rapidement et d’une manière successive toutes les notes d’un accord, pour leur donner une plus grande résonnance ; elle se marque en écrivant en petites notes et dans leur ordre successif toutes les notes de l’accord, et ensuite l’accord lui-même, ou en faisant précéder l’accord par une espèce de zig-zag perpendiculaire. Selon d’autres, elle consiste à frapper dans un accord une ou plusieurs notes qui ne lui appartiennent pas ; elle se marque par une petite ligne transversale, traversant l’accord, là où la note étrangère à l’accord doit être frappée. Selon d’autres, enfin, c’est une appogiature, mais que l’on frappe presque simultanément avec la note principale. Pour exprimer cette nuance, quelques compositeurs coupent la petite note par un trait.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872


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