Accents d’église

On appelait ainsi ces formules mélodieuses que dans l’ancienne Église on devait savoir par coeur, selon la ponctuation, à l’époque où l’on chantait les leçons évangéliques ou épistolaires ; ces formules étaient au nombre de sept :

1° l’ accent immuable, quand la dernière syllabe d’un mot n’était ni élevée ni abaissée ;

2° l’accent moyen, quand on chantait la dernière syllabe d’une tierce plus bas ;

3° l’accent grave, en la chantant d’une quarte plus grave ;

4° l’accent aigu, lorsqu’on chantait quelques syllabes avant la dernière, d’une tierce plus grave, et la dernière sur l’intonation précédente ;

5° l’accent modéré, chantant quelques syllabes avant la dernière, d’une seconde plus aiguë, et la dernière sur l’intonation précédente ;

6° l’accent interrogatif, lorsqu’on chantait la dernière syllabe d’une interrogation d’une seconde plus aiguë ;

7° l’accent final, quand les dernières syllabes descendaient par degrés vers la quarte sur laquelle devait tomber la syllabe finale.

Dictionnaire de musique de Léon et Marie Escudier, 1872.


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