Revue Médecine des arts N°79

Revue Médecine des arts N°79Santé des artistes, musiciens, chanteurs, danseurs etc.

Numéro 79 sur la santé du chanteur, du musicien, du plasticien et du danseur
Approche médicale et scientifique des pratiques artistiques

Port gratuit

Le prix de 17 euros correspond à l'ensemble des articles du numéro

Dans ce journal, la prise en charge ostéopathique du musicien, L'influence de l'histoire personnelle sur la santé de l'artiste, la prise en charge du musicien lors de festival, les risques psychosociaux des professeurs de musique, position de l'archet dans la pratique de la viole de gambe, d'autres rubriques, stress, stage fright, artiste au travail.

Edito Médecine des arts N°79

Gentleman à toute épreuve

Mécanisme lésionnel d’origine posturale et prise en charge ostéopathique du musicien

Pages 4-15, n°79

Une posture non physiologique devenue habituelle dans le jeu instrumental, en pérennisant un déséquilibre fonctionnel, peut à plus ou moins longue échéance entraîner une lésion. L’exemple pris ici est un rachis cervical en rotation gauche, flexion, inclinaison droite, position fréquente chez les guitaristes.

Le mécanisme de lésion est décrit, à partir des éléments anatomiques mis en jeu, ainsi que les suites lésionnelles possibles si le musicien tarde à consulter. L’approche ostéopathique est ensuite présentée et développée dans ses différentes phases : palpation, tests de mobilité et différents exemples de normalisation. Les contre-indications au traitement ostéopathique du rachis cervical sont également rappelées.

L’ostéopathie peut ainsi être intégrée à un processus thérapeutique postural chez les musiciens et former avec la rééducation spécialisée une association anti-récidive efficace.
Philippe Scamps

Mots clés : Musicien, Guitariste, Posture, Rachis cervical, Ostéopathie, Santé


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Le rapport au lien santé/pratique artistique est-il influencé par une histoire personnelle d’interruption de pratique artistique pour raison médicale ?

Pages 15-23, N°79

Une histoire personnelle d’interruption de pratique artistique suite à un problème de santé peut-elle être corrélée à une perception différente du lien santé/pratique artistique ? Le rapport au travail, le recours aux médicaments, la perception de l’importance de la santé et de la qualité de celle-ci sont-ils significativement différents lorsque l’on a été contraint, pour raison médicale, à une interruption d’activités artistiques pendant plus de trois semaines ?
Vingt-cinq items d’un questionnaire relatif à la santé et à la pratique artistique, auquel 128 jeunes artistes ont répondu, ont été corrélés à l’existence ou non d’un antécédent personnel d’interruption de pratique artistique pour raison de santé.
Parmi les jeunes artistes ayant dû interrompre leur pratique artistique pour raison de santé pendant au moins trois semaines, 50 % s’estiment en bonne santé, 25 % modifient leur consommation de médicaments en fonction de leur pratique artistique, 8,70 % perçoivent la santé mentale comme accessoire pour la vie professionnelle et 72,73 % modifient leur façon de travailler le jour d’une prestation importante. Les différences observées entre les deux groupes de jeunes artistes (ceux n’ayant jamais subi d’interférence entre leur santé et leur pratique artistique et ceux ayant dû interrompre leur activité artistique plus de trois semaines pour raison de santé) à l’égard du rapport à la santé et à la pratique artistique, n’autorisent aucune attribution causale.
D’autres études seront nécessaires pour apporter des éléments de réponses quant à l’étiologie des corrélations observées mais celle-ci montre déjà la pertinence d’un accueil spécifique des jeunes artistes.
Christel Mariën, Philippe Van Meerbeeck, Anne JeanJean, Eric Constant, Philippe Heureux

Mots clés : Pratique artistique, santé physique, santé mentale, Artiste, auto-appréciation, antécédents médicaux


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Demande de soins dans la musique rock en milieu festivalier

Pages 24-31, n°79

A partir de leur expérience de six années consécutives d’intervention au festival Les Eurockéennes de Belfort, les auteurs, tous deux kinésithérapeutes, dressent un état des lieux de la demande de soins, des manifestations douloureuses rencontrées et des soins pratiqués, en utilisant pour cela les bilans effectués et les témoignages recueillis auprès de 221 artistes.

La demande de soins émane généralement des artistes confirmés, habitués à retrouver cette proposition sur leurs différents lieux de scène. Il s’agit principalement d’une demande de détente, de soulagement et de récupération. Cette simplicité de la demande est, pour le musicien, une façon discrète et pudique d’entrer en relation avec le thérapeute pour se livrer davantage en fonction de la qualité de la relation qui s’établira. Les plaintes sont généralement plus en rapport avec l’accumulation des voyages qu’avec la pratique musicale elle-même.

Les soins pratiqués se révèlent plus complexes que la demande ne le laisse paraître et évoluent au fil des années. Les thérapeutes prennent de plus en plus en compte la spécificité de la pratique musicale et suggèrent à leurs patients musiciens que des soins spécifiques pourraient favoriser une expression artistique entravée par des schémas moteurs pathogènes. L’idée selon laquelle rock et médecine sont antinomiques reste présente ; le rock — c’est l’essence même de cette musique — se conjugue difficilement avec le bien-être ou le confort. De plus, le contexte de festival et de tournée ne favorise pas le suivi thérapeutique. Mais les mentalités des musiciens évoluent et ils sont de plus en plus sensibles à une démarche préventive ou rééducative.
Eric Dufour, Laurence Dufour

Mots clés : Musicien, Rock, Festival, Tournée, Soins, Kinésithérapie, Santé


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Les risques psycho-sociaux chez les musiciens enseignants

Pages 32-42, n°79

Les risques psychosociaux font partie des risques professionnels qui doivent être évalués et faire l’objet de mesures de prévention dans toutes les entreprises. Ces obligations concernent ainsi les musiciens-enseignants salariés dans les conservatoires et les écoles de musique. Les risques psychosociaux dans cette population de musiciens sont méconnus. L’objectif de cette étude est de rechercher si les conditions de travail des musiciens-enseignants français peuvent présenter des facteurs de risques psychosociaux.

Les données recueillies par questionnaire auprès de 163 musiciens-enseignants permettent de dresser les caractéristiques de leur métier : l’intensité et la complexité de leur travail, leurs horaires, l’exigence émotionnelle liée à leur métier, l’autonomie, les rapports sociaux dans leur environnement professionnel, les conflits de valeurs, l’insécurité de l’emploi.

L’environnement professionnel psychosocial du musicien-enseignant est caractérisé par un haut niveau d’exigence psychosociale, une latitude de décision forte et un bon support social.
Stephane Quoniam

Mots clés : musicien, enseignant, métier, conditions de travail, risque psychosocial, conservatoire, école de musique, pédagogie


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Inflammation chronique et Maladies articulaires chez les danseurs classiques

Pages 43-49

A la recherche de l’archet perdu

Pages 52-56, n°79

La tenue habituelle de l’archet de la viole de gambe comporte l’appui du médius sur la mèche à hauteur du pli de flexion de l’articulation interphalangienne distale et l’utilisation de l’annulaire. Elle dérive de la lecture d’une lettre d’un violiste du XVIIIe siècle, Jean-Baptiste-Antoine Forqueray, fils du fameux Antoine Forqueray, qui précise « qu’il faut […] que le crin de l’archet soit posé en croix sur la première jointure du troisième doigt ».

D’après l’auteur, cela signifie que la mèche forme une croix avec le pli de flexion de l’articulation et que l’appui s’effectue en conséquence sur la pulpe du médius (sans nécessité d’utiliser l’annulaire, qui n’est pas mentionné dans le texte), en se fondant sur le portrait de ce même Jean-Baptiste-Antoine Forqueray dû au peintre Jean-Martial Frédou, où la position du doigt sur la mèche répond à cette interprétation. Une tenue voisine est retrouvée sur le portrait de Madame Henriette de France dû à Jean-Marc Nattier et sur celui d’un violiste non identifié représenté par Nicolas Lancret.

Cette tenue est particulièrement ergonomique et l’équilibre obtenu facilite le contrôle de l’archet et l’expression des intentions musicales.
Joël Dehais

Mots clés : viole de gambe, tenue de l’archet, main, médius, annulaire, XVIIIe siècle, portrait, Jean-Baptiste-Antoine Forqueray, Physiologie


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Le trac N°79

Pages 57-58

Portrait de l'artiste en travailleur N°79

Page 59

Chronique MDA. Le stress, une reaction vitale

Page 60

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