Virgule

Nom féminin
Signe emprunté à la ponctuation du langage et employé aux XVIIème et XVIIIème siècle pour exprimer des formule d’ornementation mélodique. Son acception, comme celle de la plupart des signes analogues, varie selon l’époque et selon l’école. D’après Mersenne (1636) chez les luthistes français (1636), la virgule seule, la virgule précédée d’un point, la virgule suivie d’un point avaient respectivement pour effets :

Le joueur de viole anglais Chr. Simpson se sert en 1659 de la virgule, de deux virgules superposées et du point virgule pour noter les effets :

Chez le compositeur français d’Ambruis (1685), la virgule exprime un bref mordent. Chez le claveciniste d’Anglebert (1689), elle exprime le pincé :

 

Il en est de même, chez Rameau (1731).
Chez Couperin (1717) qui est un instrumentiste, la virgule, retournée ou non, est une sorte de point de respiration, un signe pour le phrasé, tandis qu’elle signifie l’accent, ou appogiature, chez l’Affilard (1635), Walther (1732), Rameau (1731). On remarque souvent chez les anciens maîtres la virgule retournée, la tête en bas. C’est un signe d’agrément qui exprime une sorte de port de voix ou d’appoggiature (accent) inférieure.
Dictionnaire de musique, Michel Brenet, 1926


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