Troy

Nom d’une famille de peintres français, dont voici la succession :

Nicolas de Troy, né à Toulouse au commencement du VXII° siècle. (il devint peintre de l’hôtel de ville de sa ville natale, où il ouvrit une école de peinture. Presque tous ses ouvrages ont été détruits pendant la révolution).

Jean de Troy, fils de Nicolas, né vers 1640, mort vers 1700. (il fut comme son père, professeur de dessin et de peinture à Toulouse) ;

François de Troy, frère du précèdent, né à Toulouse en 1645, mort en 1730. (Il se fit connaître comme peintre de portraits. Nommé membre de l’Académie de peinture en 1674), il en devint directeur en 1708 et recteur en 1722. Parmi les œuvres de cet artiste de mérite, nous citerons : Mercure coupant la tête d’Argus ; ses portraits du cardinal d’Estrées, de la duchesse d’Elbeuf et de ses filles, du prince Constantin de Pologne, de Mouton, le fameux joueur de luth, etc.)

Jean-François de Troy, fils de François, né à Paris en 1679, mort en 1752, le membre le plus distingué de cette famille. (Reçu membre de l’Académie de peinture en 1708, il fut directeur de l’académie de France à Rome depuis 1738 jusqu’à sa mort. Ses tableaux se distinguent plus par l’éclat du coloris, la noblesse et l’harmonie de la composition, que par l’originalité et la pureté du goût. Nous citerons les suivants : la Peste de Marseille, Bethsabée au bain, l’Enlèvement des Sabines, la Continence de Scipion, la Mort de Lucrèce, Cérémonie de l’ordre du Saint-Esprit faite par Henri IV, au Louvre ; la Mort de Cléopâtre, la Naissance de Vénus, l’Enlèvement de Proserpine, Médée et Jason, suite de sept toiles reproduites par les Gobelins, ainsi que son Histoire d’Esther, l’Agonie de Jésus, et Jésus portant sa croix à Besançon, et aussi un certain nombre de tableaux « régence », qui sont l’élégance et la distinction même, avec quelque froideur.)


 

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