Tischbein (les)

Famille de peintres allemands du XVIIIe siècle, qui n’a pas compté pas moins de vingt-quatre peintres dans le cours de trois générations.

Nous citerons :

Jean-Henri Tischbein, dit l’Ancien, peintre et graveur allemand, né à Haina en 1722, mort à Cassel en 1789. (Il devint successivement peintre du landgrave de Hesse-Cassel, Guillaume VIII, directeur de l’Académie de peinture et d’architecture et professeur de peinture au collège Carolin. Devenu maître, il se montra coloriste et dessinateur supérieur. Il excelle dans le portrait de Waldener de Freundstein. Citons encore le portrait de Chevert (musée de Verdun) ; la Famille de Timmermann donnant un concert, à Hambourg ; deux toiles représentant des traits de la Vie de Cléopâtre ; au musée de Cassel, et.).

Jean-Henri-Guillaume Tischbein, dit le Jeune, peintre allemand, né à Haina en 1751, mort à Heutin en 1829. (Il séjourna en Allemagne, en Suisse, puis se rendit à Naples, où il devint directeur de l’Académie de peinture (1790). En 1799, il retourna à Eutin, où il passa le reste de sa vie. Outre ses tableaux d’histoire, ses paysages et ses portraits, qui donnent la mesure d’un artiste supérieur, on lui doit : Têtes de différents animaux dessinées d’après nature (1796), recueil d’études très estimé ; Education, aventures et fin déplorait d’un âne ; Collection of engravings from antic vases (1791), dont on a publié la copie en France sous le titre de : Recueil de gravures d’après des vases antiques (1803-1806) ; Gravures de tableaux grecs (1797) ; Tischbein a laissé des Mémoires publiées en 1861j d’où sont tirés les éléments de ces notices sur lui et ses proches.)

Henri-Jacob Tischbein, frère du précédent, mort en 1803. (Il passa la majeure partie de sa vie à Hambourg et à Francfort, et fut un portraitiste distingué.)


 

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