Third stream

(« troisième courant »)

Expression apparue à la fin des années 50 pour désigner les œuvres de compositeurs qui tentent de réaliser une synthèse du jazz et de la musique européenne classique ou contemporaine. – De telles expériences avaient déjà été réalisées par George Gershwin (Rhapsody in blue, 1924), Woody Herman (Ebony Concerto, d’Igor Stravinski, 1946) et Stan Kenton (City of glass, de Robert Graettinger, 1948). Attirés par l’atonalisme et le dodécaphonisme, des jazzmen et des musiciens classiques essaieront, plus tard, de repousser les limites du jazz en ayant recours, le plus souvent, à la forme du concerto grosso. Parmi les principaux représentants de cette tendance, il faut citer : Gunther Schuller (Abstractions, 1960), Bill Russo (An image, avec Lee Konitz), George Russel (All about Rosie, 1957), Eddie Sauter (Focus, avec Stan Getz, 1963), Milton Babbitt (All set, 1957), Teo Macero (Sounds of may, 1955), Bob Prince (Avakianas Brasileiras, 1956), Teddy Charles (Swinging Goatsherd blues, 1959), Harold Shapero (On green mountain, 1957), Howard Brubeck (Dialogues for jazz combo and symphony orchestra, 1959), Werner Heiner (Divertimento, avec le M.J.Q., 1960), André Hodeir (Around the blues, abec le M.J.Q., 1960), John Lewis (England’s Carol, Stuggard, 1958), Jimmy Giuffre (Pharaoh, 1956), J.J. Johnson (Jazz suite for brass, 1956), Charlie Mingus (Revelations, 1957), Duke Ellington (Night Creature, 1963), John Graas et John La Porta.
Dictionnaire de musique, Jazz, 1967


 

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