Stress perçu
La notion de « stress perçu » émergea alors au début des années 80. En 1980, Lindsay et Norman notent que l’auto-évaluation d’une situation stressante importe plus que les faits en eux-mêmes. Pour l’évaluer, on demande au sujet d’estimer personnellement le retentissement des événements subis. La notion de stress perçu a le mérite de resituer le poids des événements dans l’histoire personnelle d’un sujet et de leur conférer un sens (Quintard, 1994). En résumé, les stresseurs ont été longtemps considérés comme des facteurs déclenchants (prédicteurs), le stress perçu s’envisagerait plutôt comme une variable qui « module » la relation entre une situation stressante et les réactions du sujet, qu’elles soient somatiques, cognitives, émotionnelles ou comportementales. Le stress perçu constitue l’une des facettes d’un ensemble de processus perceptivo-cognitifs mis en œuvre par le sujet, et qui consistent non seulement à évaluer la situation stressante mais aussi ses propres capacités à y faire face.
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