Standardisation

Une des grandes difficultés d’interprétation des taux de mortalité ou de morbidité est liée au fait qu’un taux global reflète des phénomènes divers ; par exemple la mortalité est très influencée par la structure d’âge de la population. Or il est primordial de pouvoir juger d’une différence réelle de taux de mortalité entre deux populations indépendamment de leur structure d’âge qui peut être fortement différents.
Une première méthode consiste, pour chaque population, à calculer des taux spécifiques (par âge, période, sexe, …) et à les comparer deux à deux. Mais cette méthode ne permet pas une comparaison globale. De plus, lorsque les classes d’âge et les périodes sont trop nombreuses, on ne peut donner tous les taux ; d’où la nécessité de créer des indices résumant les taux en utilisant la méthode de la standardisation.
L’objectif de la standardisation consiste à éliminer l’effet des différentes entre populations à comparer pour la variable considérée (bien souvent l’âge). Dans ces conditions si une différence est trouvée entre les deux populations elle ne pourra plus être attribuée à l’âge (principe du facteur de confusion).
Pratiquement il existe deux méthodes de standardisation :

La standardisation directe : si on veut comparer des grandes populations entre elles on utilise cette méthode qui consiste à définir une population de référence appelée population type et à faire en sorte que chacune des populations à comparer ait une structure d’âge identique à celle de la population type.
Standardisation indirecte : dans cette méthode on calcule un nombre d’événements (décès ou maladie) attendu dans la population étudiée, en appliquant à chaque classe d’âge des taux spécifiques de référence. Le nombre d’événements attendus est alors comparé au nombre d’événements observés.


 

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