silk building (Syndrome)

Le silk building syndrome ou maladie des immeubles malsains désigne un ensemble des symptômes éprouvés par des sujets qui vivent ou travaillent dans des locaux confinés (le plus souvent climatisés) et qui ne relèvent ni de manifestations infectieuses, ni de manifestations toxiques, ni de troubles allergiques. La symptomatologie est représentée par des manifestations oculaires (irritation), respiratoires (voies aériennes supérieures), cutanées et surtout neurologiques (céphalées et léthargies). Les signes objectifs sont très discrets : signes d’irritation oculaire, sécheresse des muqueuses, rhinorrhée ou obstruction nasale. Un certain nombre de facteurs de risques ont été relevés : facteurs physiques (température, humidité relative, pourcentage de recyclage d’air, vitesse de l’air, bruit, lumière artificielle), facteurs chimiques (fumée de tabac, formaldéhyde provenant des revêtements), composés organiques, composés organiques volatiles), facteurs biologiques (poussières organiques), facteurs psychologiques. Tous ces facteurs de risque montrent l’importance d’une recherche multidisciplinaire, impliquant la recherche soit d’un défaut de conception de l’immeuble, soit d’un manque de flexibilité et d’adaptation, soit un défaut de maintenance du système de ventilation ou de climatisation. Ce syndrome est certainement multifactoriel, mais de nombreuses études épidémiologiques très poussées sont encore nécessaires pour pouvoir mieux l’affirmer, le définir et en trouver l’étiologie et don la prévention.
Euromédedine, 91, Montpellier


 

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