Sarungie

Sarungie, Saningée ou Sarangie

Nom féminin

Instrument indien à archet monté de trois ou quatre cordes de boyaux ou de soie. Il y en a qui ont jusqu’à huit cordes ; c’est le violon de l’Inde
Dictionnaire de musique, Soullier, 1880

 

Instrument à archet de l’Inde, tire son nom du Sarôh, mais est son perfectionnement. Le sarungie de Bénarès a trois cordes de boyau et cinq métalliques : celles-ci sont du côté gauche du manche et passent sous le chevalet. Il est permis de supposer que cet instrument a donné l’idée première de notre viole d’amour et du baryton. On sait que la viole d’amour, connue à Constantinople, passa sans doute en Hongrie, et de là se répandit dans le reste de l’Europe. Le deuxième genre de Sarungie est en usage au Bengale ; c’est la forme du luth : onze chevilles tirant des cordes métalliques, quatre cordes en boyau, un chevalet et un archet court et recourbé. La sarungie du Bengale porte quatre cordes de boyau et onze cordes métalliques ; sa longueur est de cinquante-deux centimètres. La plus grande largeur de la table d’harmonie est de quinze centimètres à la base. L’accord donne : ut, ut au-dessous des lignes, clef de sol ; fa ou sol (à volonté), et ut des lignes, clef de fa.
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886 


 

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