Rubistein Antoine

Pianiste et compositeur russe, né à Wechwotynez (gouv. de Kherson) en 1829, mort à Saint-Pétesbourg en 1894. Elève de Villoing pour le piano, il fut, en 1840, amené par son maître à Paris, où dès lors il excita l’admiration par son étonnante précocité. Plus tard il étudia la composition à Berlin avec Dehn, puis, de retour en Russie, il devint le protégé en Russie, il devint le protégé de la grande-duchesse Hélène. Pianiste prodigieux, Rubistein fit un nouveau voyage à Paris, et parcourut à diverses reprises toutes les contrées de l’Europe.
Il fonda le Conservatoire de Saint-Pétesbourg, dirigea ensuite pendant quelque temps celui de Vienne.
Le nombre de ses œuvres est immense. Ses compositions pour le piano comprennent : 5 concertos avec orchestre, des sonates, puis des valses, des barcarolles, tarentelles, romances sans paroles, airs de ballet, etc. Avec cela, plus de 200 morceaux de chant Mélodies persanes, lieder à une ou deux voix, duos, etc. Pour l’orchestre, 6 symphonies, plusieurs ouvertures, etc.
Quant à ses œuvres dramatiques, écrites sur textes russe, allemand ou français, voici les principales : Dimitri Donskoï(1852) ; Tom l’idiot (1853) ; les Enfants des Landes (1861) ; Feramors (1863) ; le Démon (1875) ; les Macchabées (1875) ; Néron (1879 ; le Marchand Kalachnikoff (1880 ; la Sulamite (1882) ; Moïse (1894). Il faut ajouter à ces œuvres plusieurs oratorios, des quintettes, quatuors et trios, pour piano et instruments à cordes, deux concertos de violon et un concerto de violoncelle avec orchestre, etc.
Son frère Nicolas, né à Moscou en 1835, mort à Paris en 1881, devint lui-même un artiste remarquable, mais ne publia que de rares composition, d’ailleurs distinguées.


 

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