Roue dentée

Le phénomène de la roue dentée est attribué à l’hypertonie de la maladie de Parkinson. Les modifications du tonus de repos réalisent la rigidité parkinsonienne, très différente de la spaticité pyramidale. Cette rigidité est caractérisée par une résistance cireuse, en tuyau de plomb, constatée lors de l’étirement passif des muscles et restant la même pendant toute la durée de cet étirement. Elle se marque aussi par une diminution de la passivité avec réduction de ballant de la main et du bras.
Lors de la mobilisation passive, on constate que la résistance offerte par la rigidité cède par à-coups successifs, c’est le phénomène de la roue dentée.
Les caractères de cette rigidité ne peuvent s’expliquer par la seule mise en jeu du réflexe myotatique. Ils indiquent une contraction simultanée des antagonistes du muscle étiré tendant à fixer toute nouvelle posture. Cette contraction des antagonistes est parfaitement mise en évidence par l’électromyogramme.
Cela étant, le signe de la roue dentée n’est pas toujours facile à mettre en évidence. D’une part, une authentique hypertonie extrapyramidale peut s’associer à une raideur dite "oppositionnelle", en particulier chez un patient douloureux et/ ou atteint d’une pathologie articulaire. D’autre part, un signe de la roue dentée sans les autres caractères de la rigidité extrapyramidale, en particulier la dystonie en flexion, n’est pas synonyme de maladie de Parkinson.
Concours médical 04/11/2000


 

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