Repentir

Peinture

Nom masculin
Il arrive quelquefois qu’un peintre, dans le cours de son travail et quand sa toile était déjà couverte ou à la pose d’une figure, ou au mouvement d’une draperie, ou à quelque détail de son tableau. Or, quelque soin qu’il ait pris pour ne laisser aucune trace du premier travail, il est rare que celui-ci, quand il n’a pas été entièrement enlevé, ne reparaisse, soit par l’espèce de relief qu’occasionne, sous la nouvelle couche de couleur, le trait de l’ancienne, soit même parce que cette ancienne couleur a poussé, est venue remonter à la surface de la nouvelle et se manifester par une espèce de teinte noire. Ce sont ces vestiges d’une première idée que l’artiste a abandonnée pour une autre, que l’on nomme repentirs. On regarde généralement les repentirs comme un témoignage de l’originalité d’un tableau, le copiste n’ayant, en effet, nul motif de se repentir ni de s’amender.
Qui sait cependant jusqu’où peuvent aller la prévoyance et la malice du copiste contrefacteur ?
Edouard Rouveyre. Comment apprécier les croquis, esquisses, études, dessins, tableaux, aquarelles, pastels, miniatures. Librairie G. Baranger fils, 1911


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