Reichardt (Jean-Frédéric)

Compositeur et musicologue allemand, né à Koenigsberg en 1752, mort à Giebichenstein en 1814. Il devint, à vingt-trois ans, maître de chapelle de Frédéric-Guillaume II et de Frédéric-Guillaume III. Au cours de son premier voyage à Paris, il fut chargé par l’Opéra d’écrire un opéra intitulé Tamerlan, qui ne fut pas représenté ; en 1792, il alla se fixer à Hambourg, où pendant deux ans il publia un journal politique intitulé la France ; après les désastres de la Prusse en 1806, il prit la direction du théâtre de Cassel. On lui doit un certain nombre d’ouvrages dramatiques, sans grade originalité, et divers écrits : Sur l’Opéra-comique allemand (1774) ; Jeunesse de Georges-Frédéric Haendel (1785) ; Au public musical concernant les opéras français Tamerlan et Panthée (1787) ; Lettres confidentielles écrites de Paris dans les années 1802 et 1803 (1804-1805), ouvrage dont le retentissement fut considérable ; Lettres confidentielles, écrites pendant un voyage à Vienne (1810)

 

Né à Königsberg le 25 novembre 1752, décédé à Giebichenstein, près de Halle, 27 juin 1814). Après des études excessivement variées mais désordonnées, il eut la fortune d’obtenir, après s’être adressé directement au souverain, le poste tant convoité de Kapellmeister de Frédéric le Grand et compositeur de la cour. Il déploya une formidable activité de compositeur, chef d’orchestre, organisateur de concerts (Concert spirituel sur le modèle parisien, critique, éditeur, etc. Ses sympathies pour la Révolution française lui valurent en 1794 d’être relevé de ses fonctions. En 1808, il fut Kapellmeister de Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie, à Casset.
25 opéras ou « Singspiele », des cantates, de nombreux lieder, des symphonies, de la musique de chambre.


 

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